Ass unejmaɛ
Le jour de l'assemblée
Parlent ceux qui n'entendent rien à rien...
Et s'abstiennent ceux qui saisissent...
Après nos terres les plus pauvres,
Vous nous confisquez l'espoir...
Vos appétits restent sans limites
Cet espoir, si vous visez à nous le revendre...
dites-nous d'emblée à quel prix...
Votre arbitraire est connu,
Reconnu de vous-mêmes,
Vous qui étouffez chaque élan de mon cœur...
De même, étouffez ce pays
D'où nous sommes issus...
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Ass unejmaɛ
yerdeṛ w’ur nehim ara
a win ifehmen susem
aḫric ur iyi-teğğiḍ ara
terniḍ ula d asirem
terniḍ asirem tebbwiḍ-t
tebbwḍe-iyi d ɣer lmuḫal
ma
yell’ad i-d-terreḍ cwiṭ
aha
mel-iyi-d s wacḫal
texdemḍ
lbaṭel teẓriḍ-t
kr’I
d-ikkan sgi tenɣiḍ-t
tenɣiḍ
tamurt gi nemlal
ass
unejmeɛ
s
uberraḫ I d-issawal
bbwḍen-d
meṛṛa
inṭq-ed
degsen leɛqel
a-nsiwel
lḫeqq
yakw
t-tideţ
tezdeg
d lfeṛḫ
siwa
nutni ara neqbel
yebwḍ-d
lḫeqq
itebɛ-it-id
lbaṭel
yugi
a s-yeḍleq
nek
yidek ara neddukel
lemmer
ur lliɣ
ur
teţţiliḍ
lemmer
ur telliḍ
ṛṛwaḫ-iw
ɣer da yebṭel
tebbwḍ-ed
tideţ
lekdeb
yedda-d d uḍar-is
ya
akken I nteţţ
w
ara isemmḫen g-werfiq-is
yess
ay lliɣ
tella
yessi
kul
m’aa teɣli
ţţaṭafeɣ-d
amḍiq-is
yebbwḍ-ed
lḫzen
yesles-ed
I lfeṛḫ abeṛnus
akken
I idduklen
tezdeg
teţţas-ed s-wammus
akken
i ţţilin
akken
i ţɣimin
akken
i ţwalin
wa ur
yeţţak g-wayeḍ afus
ah ya
lɛuqqal
ssefrut-aɣ
anejmeɛ
yekfa
wawal
iban-ed
lḫal akken illa
tugim
lekdeb
yakw d
lbaṭel
tugim
ammus
llan yakw degwen meṛṛa
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Le jour de l'assemblée
Parlent ceux qui n'entendent rien à rien...
Et s'abstiennent ceux qui saisissent...
Après nos terres les plus pauvres,
Vous nous confisquez l'espoir...
Vos appétits restent sans limites
Cet espoir, si vous visez à nous le revendre...
dites-nous d'emblée à quel prix...
Votre arbitraire est connu,
Reconnu de vous-mêmes,
Vous qui étouffez chaque élan de mon cœur...
De même, étouffez ce pays
D'où nous sommes issus...
Le jour de l'assemblée
Le Hérault en a fait l'annonce
Tous s'en vinrent
Et parmi eux, la sagesse prit la parole :
"Nous invoquons la Justice, la Vérité,
La Probité et la Joie.
Elles seules ont du crédit ici"
Sur ce, arriva la Justice
L'Arbitraire la suivit de près
Refusant de se laisser distancer :
"C'est ensemble que nous irons
Sans moi, tu n'aurais pas de sens
Et si tu n'existais pas, j'aurais sursis à ma venue"
Arriva ensuite la Vérité
Le Mensonge lui emboîta le pas :
"N'est-ce pas une même matière qui nous nourrit ?
Ne mangeons nous pas à la même table ?
J'existe par elle, qui en retour existe par moi.
Et dès qu'elle faiblit, je surgis en ses lieu et place..."
Enfin, vint le Deuil paré de la Joie d'un burnous
C'est ainsi qu’ils s’unissent...
La propreté flanquée de souillure...
Ainsi sont-elles...
Ainsi restent-elles...
Solidaires, l'une toujours rivée à l'autre...
Vous les sages,
Éclairez le sens que prend l'assemblée
Trêve de beaux discours
Les faits transparaissent d'eux-mêmes
Vous refusez le Mensonge
Vous censurez l'Arbitraire
Vous ignorez la Souillure
Quand ils habitent chacun d'entre vous...
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